Sutra du Ni Accroissement Ni Diminution

Ce Sutra Majeur, et donc à respecter scrupuleusement, a été mis en ligne car il contient un enseignement très important du Bouddha Shakyamuni et donc a un sens très profond. Il semble, d’un certain point de vue, expliciter quelque peu le fameux Soutra de la Connaissance Transcendante ou Prajnaparamita. Il n’est pas forcement facile à comprendre, surtout des néophytes. Heureuse lecture.

Le Bouddha énonce Le Sutra du Ni Accroissement Ni Diminution

Traduit du Sanskrit en Chinois au cours de la dynastie Wei Septentrionale par l’indien Tripitaka Maître Bodhiruci

Ainsi j’ai entendu :

Une fois, le Bouddha demeurait sur la montagne Grdhrakūta, proche de la capitale cité de Rājagṛha (Rajgir), accompagné d’une multitude de 1250 bhiksus et d’innombrables, incalculables Bodhisattva-Mahāsattvas, en nombre au delà de toute estimation. A ce moment, le Sage Śāriputra, dans l’énorme multitude, se leva de son siège, se rendit devant le Bouddha, et s’inclina aux pieds du Bouddha. Il fit ensuite un pas en arrière pour s’asseoir d’un côté. Joignant ses paumes, il demanda au Bouddha, ‘’Unique Honoré-Du-Monde, depuis un temps sans commencement, les êtres sensibles ont transmigré, à travers les quatre modes de renaissance, de long en large à travers les six chemins dans le Triple Royaume de l’Existence, souffrant infiniment dans la vie et la mort. Unique Honoré-Du-Monde, cette masse d’êtres sensibles, ou cet océan d’êtres sensibles, augmente-elle ou diminue-t-elle ? Je suis incapable de comprendre cette profonde question. Comment devrais-je répondre si une personne me pose cette question ?’’

A ce moment, l’Unique Honoré-Du-Monde dit à Śāriputra, ‘’ Excellent ! Excellent ! Tu es capable de me poser cette question au sujet de cette profonde signification parce que tu veux apporter la paix à tous les êtres sensibles, le bonheur à tous les êtres sensibles, compatir avec tous les êtres sensibles, aider tous les êtres sensibles, et apporter le confort et des bénéfices à tous les êtres sensibles tels que les dieux et humains. Śāriputra, si tu n’avais pas posé cette question au Tathāgata, Samyak-Saṁbouddha, au sujet de cette signification, il y aurait beaucoup de fautes. Pourquoi ? Bien, dans le présent et les temps futurs, les dieux, les humains, et tous les autres êtres sensibles endureraient longtemps la douleur et la dégradation et perdraient pour toujours l’opportunité de tous les bénéficies, la paix, et la joie.

‘’ Śāriputra, la vue énormément mauvaise se réfère au fait de voir l’accroissement dans le royaume des êtres sensibles ou de voir la diminution dans le royaume des êtres sensibles. Les êtres sensibles qui tiennent cette vue énormément mauvaise, à cause de cela, renaissent sans yeux. Par conséquent, ils vont par erreur sur la voie mauvaise dans une longue nuit. Pour cette raison, ils vont dans les chemins des royaumes inférieurs dans leurs vies en cours. Śāriputra, la tribulation périlleuse énorme se réfère à notre adhérence obstinée à la vue de l’accroissement et diminution dans le royaume des êtres
sensibles. Śāriputra, ceux qui sont obstinés dans leur mauvaise adhésion, avec erreur marchent sur la voie mauvaise dans une longue nuit. Pour cette raison, ils tomberont sur les chemins inférieurs dans leurs vies futures.

‘’ Śāriputra, les êtres ordinaires idiots ne voient pas du tout en accord avec la vraie réalité le royaume unique du Dharma. Parce qu’ils ne voient pas du tout en accord avec la vraie réalité le royaume unique du Dharma, ils invoquent la mauvaise vue dans leurs esprits, disant que le royaume des êtres sensibles augmente ou que le royaume des êtres sensibles diminue. Śāriputra, tant que le Tathāgata est dans ce monde, mes disciples ne prendront pas cette vue. Cependant, plus de 500 ans après mon parinirvāṇa, il y aura beaucoup d’êtres sensibles qui seront idiots et insensibles. Bien qu’ils couperont leurs cheveux et leurs barbes, arborant les trois robes du Dharma, pour apparaître comme śramaṇa dans le Bouddha Dharma, ils n’auront pas en eux les attitudes vertueuses d’un śramaṇa. Les gens de ce genre ne sont en fait pas des śramaṇas, mais ils se réclameront comme śramaṇas. Ils ne sont véritablement pas des disciples du Bouddha même s’ils apparaissent comme tels, en disant, ‘ Je suis un śramaṇa, un vrai disciple du Bouddha.’ De telles personnes maintiennent la vue de l’accroissement et de la diminution. Pourquoi ? Ces êtres sensibles suivent les Soutras du Tathāgata de signification provisoire parce qu’ils n’ont pas du tout l’œil de Sagesse et sont loin de la vue de vacuité en accord avec la vraie réalité. [D’autres raisons sont] qu’ils ne savent pas du tout en accord avec la vraie réalité ce que le Tathāgata a réalisé de Sa résolution initiale [pour atteindre la Bouddhéité] ; qu’ils ne savent pas du tout en accord avec la vraie réalité les dharmas innombrables acquis par les Tathāgatas ; qu’ils ne savent pas du tout en accord avec la vraie réalité le pouvoir incommensurable du Tathāgata ; qu’ils ne savent pas du tout le royaume incommensurable du Tathāgata ; qu’ils ne croient pas en le champ d’action incommensurable du Tathāgata ; qu’ils ne savent pas du tout en accord avec la vraie réalité la maîtrise des dharmas incommensurable inconcevable du Tathāgata ; qu’ils ne savent pas du tout en accord avec la vraie réalité les différents chemins d’aide incommensurables inconcevables du Tathāgata ; qu’ils sont incapables de différencier les états incommensurables du Tathāgata ; qu’ils sont incapables d’entrer dans la grande et inconcevable compassion du Tathāgata ; et qu’ils ne savent pas en accord avec la vraie réalité le mahā-parinirvāṇa du Tathāgata.

‘’ Śāriputra, les êtres ordinaires idiots, parce qu’ils ne savent pas la sagesse développée par l’écoute du Dharma, adhèrent à la vue de la cessation ou de l’extinction à l’égard du nirvāṇa du Tathāgata. A cause de leur perception de la cessation ou de l’extinction, ils clament que le royaume des êtres sensibles s’accroît vraiment. Ceci est une énorme mauvaise vue et un karma extrêmement grave et sinistre.

‘’ De plus, Śāriputra, à partir de la vue de la diminution, ces êtres sensibles suscitent trois autres vues. Ces trois vues et la vue de la diminution, jamais séparées entre elles, sont comme un filet. Que sont ces trois vues ?
La première est la vue de la cessation, qui signifie la fin ultime. La seconde est la vue de l’extinction, qui est assimilée au nirvāṇa. La troisième est la vue du nirvāṇa vide, qui signifie que le nirvāṇa est ultimement le vide.
Śāriputra, si enchaînantes, si captivantes, et si contagieuses sont ces trois vues ! De par les causes et conditions de la force de ces trois vues, deux autres vues de plus s’élèvent. Ces deux vues et ces trois, jamais séparées entre elles, sont comme un filet. Que sont ces deux vues ? Une vue est l’absence de motivation, et l’autre est la vue de l’absence ultime du nirvāṇa. Dérivées de la vue de l’absence de motivation se trouvent deux vues de plus. Ces deux vues et la vue de l’absence de motivation, jamais séparée entre elles, sont comme un filet. Que sont ces deux vues ? Une vue est que s’engager dans des pratiques ascétiques mènera vers la vérité, et l’autre est la vue d’inversion, telle que de prendre l’impureté comme la pureté.

‘’ Śāriputra, de la vue qu’ultimement il n’y a aucun nirvāṇa, six vues de plus s’élèvent. Ces six vues et la vue de l’absence de nirvāṇa, jamais séparées entre elles, sont comme un filet. Que sont ces six vues ? La première est que le monde a un commencement ; la seconde est que le monde a une fin, la troisième est que les êtres sensibles sont créés par une illusion ; la quatrième est qu’il n’y a aucune souffrance ou aucun bonheur ; la cinquième est qu’il n’y a aucune chose [comme la transmigration] des êtres sensibles ; et la sixième est qu’il n’y a pas de vérité sainte.

‘’ De plus, Śāriputra, ces êtres sensibles, à partir de la vue de l’accroissement, s’érigent deux autres vues. Ces deux vues et la vue de l’accroissement, jamais séparées entre elles, sont comme un filet. Que sont ces deux vues ? Une vue est que le nirvāṇa est créé, et l’autre vue est que le nirvāṇa soudainement apparaît sans causes ou conditions. Śāriputra, ces deux vues font que les esprits des êtres sensibles ont aucun souhait et aucune conduite pour progresser énergétiquement dans des bons dharmas. Śāriputra, même si sept Tathāgatas Bouddhas, Samyak-Saṁbouddhas, successivement apparaissaient dans le monde pour énoncer le Dharma aux êtres sensibles qui tiennent ces deux vues, il serait impossible pour eux de développer toute conduite pour faire des progrès diligemment dans de bons dharmas.

‘’ Śāriputra, ces deux vues sont les afflictions qui s’élèvent des racines de l’ignorance ! Telles sont la vue que le nirvāṇa est créé et la vue qu’il apparaît soudainement sans causes ou conditions !

‘’ Śāriputra, ces deux vues sont le dharma extrêmement mauvais des troubles énormes fondamentaux. Śāriputra, à partir de ces deux vues s’élèvent toutes les [mauvaises] vues. Ces deux vues et toutes les [mauvaises] vues, jamais séparées entre elles, sont comme un filet. Toutes les [mauvaises] vues incluent les différentes variantes de vues que ce soit externe ou interne, grossière, subtile, ou intermédiaire, que ce soit l’accroissement ou la diminution. Śāriputra, ces deux vues, cependant, dépendent de royaume unique, partagent le royaume unique, et sont inclues dans le royaume unique. Les êtres ordinaires stupides, parce qu’ils ne savent pas et ne voient pas en accord avec la vraie réalité le royaume unique, invoquent la vue extrêmement néfaste dans leurs esprits, disant que le royaume des êtres sensibles s’accroît ou que le royaume des êtres sensibles diminue.’’

A ce moment, Śāriputra le Sage demanda au Bouddha, ‘’ Unique Honoré-Du-Monde, qu’est-ce qui est signifié par royaume unique ? Tous les êtres ordinaires stupides, parce qu’ils ne savent pas et ne voient pas en accord avec la vraie réalité le royaume unique, invoquent la vue extrêmement néfaste, énormément mauvaise dans leurs esprits, disant que le royaume des êtres sensibles s’accroît ou que le royaume des êtres sensibles diminue.’’

Śāriputra continua, ‘’ Très bien ! Unique Honoré-Du-Monde, cette signification est trop profonde pour moi à comprendre. Je prie seulement pour que le Tathāgata veuille bien m’expliquer, me faire comprendre.’’

A ce moment, l’ Unique Honoré-Du-Monde dit à Śāriputra le Sage, ‘’ Cette profonde signification est dans le royaume de sagesse du Tathāgata. Elle est aussi dans le champ d’action de l’esprit du Tathāgata. Śāriputra, tous les auditeurs et les Pratyekabouddhas sont incapables de savoir, voir, ou d’observer avec leur sagesse une telle signification profonde. Encore beaucoup moins les êtres idiots ordinaires peuvent spéculer [à son sujet]. Uniquement la sagesse des Tathāgatas – Bouddhas est capable d’observer, de savoir, et de voir cette signification. Śāriputra, tous les auditeurs et Pratyekabouddhas, avec leur sagesse, peuvent seulement croire cette signification par respect, mais ils sont incapables de savoir, voir, ou l’observer en accord avec la vraie réalité. Śāriputra, cette profonde signification est en fait la plus haute vérité, et la plus haute vérité est en effet le royaume des êtres sensibles. Le royaume des êtres sensibles est en effet le champ du Tathāgata, et le champ du Tathāgata est en effet le corps du Dharma. Śāriputra, la signification du corps du Dharma, dans le Bouddha Dharma, expliquée par moi n’est pas à part, pas déplacée, pas tranchée, et pas différente de la sagesse et de la vertu inconcevable du Tathāgata, qui sont plus abondantes que les grains du Gange.

‘’ Śāriputra, prenant la lampe ordinaire comme analogie, sa brillance et sa flamme ne sont pas à part, déplacées [écartées] entre elles. Comme autre analogie, la surface et la forme d’un précieux joyau ne sont pas séparées ou écartées entre eux. La signification du corps du Dharma expliquée par le Tathāgata est de la même façon. Dans le Bouddha Dharma, elle n’est pas séparée, pas déplacée, pas tranchée, et pas différente de la sagesse et de la vertu inconcevable du Tathāgata, plus abondantes que les grains du Gange.

‘’ Śāriputra, le corps du Dharma est un Dharma de non naissance et non mort, ni du passé ni du futur, parce qu’il est loin des deux extrêmes. Śāriputra, il n’est pas du passé parce qu’il est séparé de la naissance, et il n’est pas du futur parce qu’il est séparé de la mort. Śāriputra, le corps du Dharma du Tathāgata est permanent parce qu’il est le Dharma non changeant et le Dharma sans fin. Śāriputra, le corps du Dharma du Tathāgata est éternel parce qu’il est le refuge éternel et parce qu’il est en égalité avec le futur sans fin. Śāriputra, le corps du Dharma du Tathāgata est frais léger parce qu’il est le corps du Dharma de la non dualité et le Dharma de la non différenciation. Śāriputra, le corps du Dharma du Tathāgata ne change jamais parce qu’il est le Dharma de la non cessation et le Dharma de la non formation.

‘’ Śāriputra, c’est le corps du Dharma qui, enchaîné par des afflictions illimitées plus nombreuses que les grains du Gange, a suivi le monde depuis un temps sans un commencement. Quand il dérive en long et en large dans les vagues de l’océan de la naissance et de la mort, il est appelé êtres sensibles. Śāriputra, c’est aussi ce corps du Dharma qui, fatigué de la souffrance de la vie et de la mort dans le monde, abandonnant tous les désirs et les quêtes, pratiquants les six pāramitās, et rassemblant les 84 000 Portes Dharmas pour s’entraîner dans la Voie de l’Éveil, est appelé Bodhisattvas.

‘’ De plus, Śāriputra, c’est aussi le corps du Dharma qui, ayant transcendé toutes les souffrances dans le monde et ayant quitté l’esclavage des afflictions et toutes les souillures des afflictions, acquière la pureté et la sérénité, pour trouver réconfort dans le pur Dharma sur l’autre rive, arrivant sur le sol dont tous les êtres sensibles font le souhait. Quand il a atteint la vision profonde non surpassée, ultime dans le royaume des objets, loin de toutes perturbations et obstructions, et a acquis le pouvoir de commande au sein de tous les dharmas, il est appelé le Tathāgata Samyak-Saṁbouddha. Par conséquent, Śāriputra, non séparé du royaume des êtres sensibles se trouve le corps du Dharma, et non séparé du corps du Dharma se trouve le royaume des êtres sensibles. Le royaume des êtres sensibles est en effet le corps du Dharma, et le corps du Dharma est en effet le royaume des êtres sensibles. Śāriputra, ces deux dharmas ont la même signification sous des différents noms.

‘’ De plus, Śāriputra, comme je l’ai dit plus haut, il y a trois genres de dharmas dans le royaume des êtres royaumes. Ils sont tous la vraie ainsité, sans aucune distinction ou différence. Que sont ces trois dharmas ? Le premier est la substance du champ [de la matrice] du Tathāgata, l’état primordial, réactif aux purs dharmas. Le second est la substance de la matrice du Tathāgata, l’état primordial, non réactif à l’esclavage des afflictions et des dharmas impurs. Le troisième est le champ [matrice] du Tathāgata, incluant tous les dharmas, qui est dans l’égalité et éternel avec le futur sans fin.

‘’ Śāriputra, vous devriez savoir la substance du champ du Tathāgata, l’état primordial, qui est réactif aux purs dharmas. Ce dharma est en accord avec la réalité, non erreur, et il n’est pas séparé et pas écarté de la sagesse et de la pureté inconcevable dans le royaume du dharma de la vraie ainsité. Comme l’état primordial n’a pas de commencement, il y a toujours eu cette substance des dharmas, réactive à la pureté. Śāriputra, afférent à ce pur royaume du dharma de la vraie ainsité, Je proclame aux êtres sensibles ce dharma inconcevable, appelé l’esprit de pure nature propre.

‘’ Śāriputra, tu devrez savoir la substance du champ du Tathāgata, l’état primordial, qui est non réactif à l’esclavage des afflictions et des dharmas impurs. L’état primordial n’a jamais répondu à l’esclavage des afflictions et des dharmas impurs, qui, cependant, peuvent être annihilées seulement par la sagesse d’éveil du Tathāgata. Śāriputra, afférent à ce royaume du dharma inconcevable non réactif mais enchaîné par les afflictions, Je prononce aux êtres sensibles le dharma inconcevable de l’esprit de pure nature, qui est couvert par des afflictions qui sont comme des poussières passagères.

‘’ Śāriputra, tu devrez savoir le champ du Tathāgata, incluant tous les dharmas, qui est en égalité et éternel avec le futur sans fin. Il est la racine de tous les dharmas, complet et rassasié avec tous les dharmas, et il n’est pas séparé et pas écarté de la vraie réalité de tous les dharmas mondains. Il détient tous les dharmas et embrasse tous les dharmas. Śāriputra, afférent à ce refuge du royaume inconcevable du pur dharma, qui a ni naissance, ni mort, toujours frais, jamais changeant, Je prononce qu’il est appelé êtres sensibles. Pourquoi ? Les êtres sensibles sont en effet le refuge qui a ni naissance, ni mort, permanent, éternel, frais, et non changeant. Il est un nom différent du royaume inconcevable du pur dharma.

‘’ Śāriputra, ces trois dharmas sont tous la vraie ainsité, non distincts, non différents. En ce dharma ni variant ni changeant de la vraie ainsité, on ne suscite pas ultimement les deux extrêmes néfastes, nuisibles vues. Pourquoi ? Parce qu’on voit en accord avec la vraie réalité. Comme pour la vue de l’accroissement et la vue de la diminution, Śāriputra, les Tathāgatas – Bouddhas ultimement restent loin de ces deux mauvaises vues. Toutes deux sont dénoncées par les Tathāgatas – Bouddhas.

‘’ Śāriputra, si parmi les bhikṣus, bhikṣuṇīs, upāsakas, et upāsikās, il y a ceux qui prennent l’une ou les deux vues, les Tathāgatas – Bouddhas ne seront leurs Uniques Honorés Du Monde. Ils ne sont pas mes disciples. Śāriputra, à cause des causes et conditions de ces deux vues, ces gens iront d’obscurité en obscurité, de noirceur en noirceur. Je dis qu’ils sont appelés les icchantikas. Par conséquent, Śāriputra, vous devriez tous apprendre ce Dharma pour convertir les êtres sensibles, leur permettant de rester loin de ces deux vues et de rester sur la Juste Voie. Śāriputra, tu devrez aussi apprendre ce Dharma, pour rester loin de ces deux vues et rester sur la Juste Voie.’’

Après que le Bouddha ait prononcé ce Soutra, Śāriputra le Sage, les bhikṣus, bhikṣuṇīs, upāsakas, et upāsikās, ainsi que les Bodhisattva-Mahāsattvas et les hit classes de protecteurs du Dharma – dieux, dragons, yaksas, gandharvas, asuras, garudas, kimnaras, et mahoragas – avec les humains, non humains, et les autres, se réjouirent grandement. Ils y croient tous et avec révérence emportèrent les enseignements.

▬▬

– Traduit du Canon Chinois, Vl.16, texte n°668.
– Traduit en français par Minh Tho pour Amitabha Terre Pure et le bien des êtres.

Les commentaires sont fermés.